prince-charmant

extraits du dossier " les pervers narcissiques"

Le pervers narcissique ne peut exister que par acte de " prédation", en " cassant" quelqu'un. il est souvent admiré, car ne se remettant jamais en question, il n' a pas d'états d'âme. Il apparaît ainsi comme intouchable et d'une force inouïe. Sa force réside également dans le fait qu'il se persuade et persuade autrui ( il connait toutes les techniques diplomatiques et manipulatrices ) qu'il agit pour le bien de sa victime ou pour en protéger la collectivité qu'il a en charge. Il fait de lui ( ou d'elle) un assassin au-dessus de tout soupçon et se rend ainsi coupable de crimes parfaits.

 Les traits dominants chez les pervers narcissiques sont : un esprit vindicatif,  une tendance à la mythomanie,  à la paranoïa, un pouvoir de conviction pouvant entraîner de nombreux dommages collatéraux, des personnes pouvant se compromettre pour lui, un acharnement comparable à celui d'un jusqu'au-boutiste qui voudrait en outre , donner l'image de lui, d'un martyr, persécuté par la personne qu'il est décidé à éliminer définitivement des scènes sociale, professionnelle et privée. 

 La communication perverse  est au service de cette stratégie. Elle est d'abord faite de fauuses vérités. Par la suite lorsque le conflit est ouvert, elle fait un recours manifeste, sans honte, au mensonge le plus grossier.

 A chaque fois que le pervers exprime des besoins de dépendance, il s'arrange pour qu'on ne puisse les satisfaire. Lors de la phrase d'emprise sur sa victime, l'action est d'inhiber sa pensée. Lors de la phrase suivante, il provoque en elle, des sentiments, des actes, des réactions par des mécanismes d'injonction. Le pervers a besoin de rabaisser l'autre pour avoir une bonne estime de soi et sentir qu'il acquiert le pouvoir. Le pervers est demandeur d'admiration et d'approbation de son entourage pour se sentir exister. Même s'il essaie de le faire croire, il n'a ni compassion ni respect pour son prochain.

Les pervers sont aussi dangereux pour leur victime que pour leur entourage... Il s'agit d'une violence objective. Elle est tellement sournoise et peu perceptible aux yeux des autres que la victime n'ose pas envisager qu'il y a eu violence ou agression, tout en reconnaissant la souffrance.. Lorsque la victime ose se plaindre de ce qui s'est passé, elle a le sentiment de mal le décrire et de ne pas être entendue. Le manque de considération  devient pénible lorsque nous sommes atteints directement. C'est encore plus insupportable lorsque le groupe social  auquel nous appartenons, adhère et ne réagit pas face à ces attitudes négatives. INconsciemment, l'attitude du groupe se transforme en conduite perverse qui a un résultat grave sur la santé morale de la victime. N'étant pas entendue, la victime dissimule son désarroi et souffre en silence.

La perversité n'est pas un trouble psychiatrique mais une rationalité glaciale accompagnée d'une incapacité à reconnaitre les gens comme des êtres humains. La majorité des pervers  utilisent leur charme et leurs facultés d'adaptation  pour se créer un chemin dans la société sans se préoccuper des personnes blessées et des vies dévastées par leurs actes.            A Suivre



05/07/2012
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